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Banques éco responsables : Hélios complète le paysage grandissant de la finance éthique

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Les banques éco responsables ne sont désormais plus des exceptions dans le paysage de la finance. Pressés tant par le changement des mentalités, que par les besoins réels des acteurs économiques, les banques et organismes de financement alternatifs se multiplient et rencontrent leur public. Les modèles et offres sont variés mais tous réinvestissent des fonds dans des projets sociaux et environnementaux. Petite dernière de la famille, l’écobanque Hélios rassemble déjà tous les atouts d’une néo-banque et de la finance alternative. 

Hélios, une écobanque pour investir dans l’urgence climatique

Contrairement à bon nombre de banques éthiques, Hélios peut être utilisée au quotidien. Pour cause, elle propose des services bancaires comparables à une banque classique, à commencer par un compte courant et une carte bancaire. Ce n’est par exemple par le cas de La Nef, pourtant acteur de référence depuis la fin des années 80. Par ailleurs, outre l’application bancaire digne d’une néobanque, Hélios dispose aussi de conseillers pour un service client de qualité. 

En revanche, en tant que banque éco responsable, Hélios ne finance que des projets en faveur de la transition écologique. Plus encore, pour assurer la transparence auprès de ses clients, elle donne accès à chacun à un tableau de bord d’impact depuis l’application mobile. 

Les français sont 92% à avoir fait évoluer leur consommation pour préserver l’environnement tandis que les 6 plus grandes banques françaises ont une empreinte carbone qui représente près de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière. Comment est-ce justifiable ? La banque doit accélérer la transition écologique plutôt que la freiner.

Maeva Courtois, fondatrice et Présidente d’Helios

Ainsi, Hélios est le gagnant du prix de l’impact environnemental du salon France Fintech 2020. Pour preuve de l’engouement suscité par l’initiative, l’écobanque affiche fièrement ses 14 000 préinscrits. Elle a également le soutien d’acteurs et personnalités de référence, comme Bertrand Badré, ancien directeur général de la Banque Mondiale, ancien Directeur Financier du Crédit Agricole et de la Société Générale et  PDG et fondateur du fonds d’investissement Blue Like an Orange Sustainable Capital.

La finance éthique formalisée par les banques écoresponsables

Les modes de financement alternatifs et éthiques sont désormais monnaie courante. Très médiatisée depuis une dizaine d’années, la réflexion remonte pourtant à plusieurs décennies.

Constituée par des établissements bancaires éthiques de référence dès 2001, la Fédération européenne des banques éthiques et alternatives (FEBEA) encadre ce mouvement. Elle regroupe des banques éthiques de toute l’Europe pour développer la finance solidaire de façon concrète. Parmi les sociétés fondatrices, on retrouve 3 acteurs français : le Crédit Coopératif, la Caisse Solidaire du Nord Pas-de-Calais et la Nef.

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La Nef est d’ailleurs l’une des plus anciennes banques éco responsables.

La coopérative financière La Nef date de 1988 et est rapidement devenue un acteur reconnu. Si bien qu’elle est aujourd’hui sollicitée par les organismes de contrôle de l’activité des établissements bancaires (2). Proposant des produits d’épargne, de crédit et de financement participatif, elle n’est toutefois pas une banque telle qu’on l’entend puisqu’elle n’offre pas de compte courant ou de moyen de paiement. 

Finançant des projets à fort impact social, environnemental et culturel, les banques éco responsables répondent à des impératifs de transparence et de proximité. A l’opposé des banques classiques chez qui les investissements restent opaques. Ainsi, le fonctionnement d’une banque éthique repose d’une part sur l’épargne citoyenne et de l’autre sur la finance solidaire.

Pour la première, elle répond à une demande de plus en plus pressante des utilisateurs de services bancaires. En effet, d’après Hélios, 69% des Français seraient prêts à changer de banque pour s’assurer que leur argent soit utilisé dans le respect de l’environnement.

En parallèle, les professionnels, notamment ceux de l’économie sociale et solidaire, sont en quête de banques aptes à les accompagner, dans le respect de leurs valeurs. Des impératifs que les banques traditionnelles et la recherche de profit ne permettent pas de combler.

Les banques éco-responsables, en France et à Bordeaux

Outre Hélios, d’autres banques éthiques ont vu le jour ces dernières années. Leurs approches sont toutes différentes et rencontrent donc des publics variés.

Ainsi, la néobanque éco responsable Bunq est également à l’origine de easyGreen. L’objectif : permettre à chaque client de devenir neutre en carbone en 2 ans. Pour ce faire, elle entreprend de planter un arbre tous les 100 € dépensés par ses clients. C’est également l’approche adoptée par le moteur de recherche Ecosia par exemple. De plus, elle garantit que tous les investissements réalisés le sont dans des projets pour la transition écologique.

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Néobanques, banques, fonds d’investissements, plateforme de financement participatif se rejoignent pour financer la croissance durable.

Dans la ligné, on retrouve également la fintech française Good Vest. Moins une banque qu’une assurance-vie, elle garantit un portefeuille de fonds éco responsables, éthiques, à faible empreinte carbone.

Il existe aussi d’autres partis pris, comme celui de AuCoffre qui investit dans les métaux précieux pour assurer des placements sécuritaires. Adossée aux valeurs refuges que sont par exemple l’or et l’argent, elle permet de les utiliser dans l’économie réelle.

Bordeaux est également porteuse d’initiatives en la matière. Par exemple, la banque éco responsable Ethiko dispose d’une de ses franchises directement au sein de l’écosystème solidaire bordelais, à Darwin.

Fonds d’investissements éthiques et financement participatif : des modèles plus si nouveaux bien implantés

Quand il s’agit d’argent, on pense systématiquement aux banques. Pourtant, les établissements bancaires n’ont pas le monopole. On peut également confier son argent à des fonds d’investissements citoyens et éthiques. Dans ce cas, cet argent n’a pas vocation à être utilisé au quotidien par son propriétaire mais bel et bien investi dans des projets solidaires et environnementaux. 

En la matière, les initiatives fleurissent et sont bien plus nombreuses que les banques alternatives éco responsables.

Parmi elles, on trouve la plateforme Energie Partagée qui propose aux citoyens d’investir dans la création locale d’énergies renouvelables. Elle a notamment permis l’installation d’une centrale solaire à Bègles sur le toit d’une école.

D’autres réseaux se consacrent davantage au financement de l’agricultre écologiques. C’est notamment le cas de Blue Bees, qui accompagne une quinzaine de projets en Gironde. Ou encore de Miimosa, plateforme de financement participatif grâce au don ou au crédit.

Sources

  1. “Lancement de l’écobanque Helios : Un nouveau modèle bancaire écologique”, Hélios, communiqué de presse du 23 février 2021
  2. Quelles sont les meilleures banques éthiques ? Notre classement 2021, Réassurez-moi 
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