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Biophilie et travail, Cogedim propose à Groupama un bâtiment tertiaire qui inspire le bien-être

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La « biophilie », ce terme un peu barbare, cela n’évoque peut-être pas grand chose. Pourtant, la biophilie est bel est bien, de plus en plus présente dans nos vies. Dans le secteur de la construction, la biophilie s’installe au cœur des projets immobiliers. En effet, la biophilie est en fait une certaine conception architecturale qui vise à reconnecter la nature au sein des projets. Ainsi, les constructions accueillent des éléments naturels ou qui favorisent l’épanouissement de la nature.

A Mérignac, le promoteur immobilier Cogedim va implanter un bâtiment suivant ce principe. Effectivement, le bâtiment tertiaire prévu pour Groupama s’inspire directement des principes biophile. L’objectif est de faire vivre la nature au cœur de l’édifice afin de favoriser la biodiversité mais aussi le bien être des occupants dans leur travail. Il faut dire qu’un bâtiment biophile aurait bien des impacts positifs à différentes échelles. Pour rendre possible ce projet, Cogedim s’appuie sur les compétences et savoir-faire de différents acteurs du secteur. Voici donc un projet complet aux multiples retombées positives qui ne demande qu’à voir le jour dans la région bordelaise. 

Pourquoi introduire la biophilie dans les espaces de travail ?

Ainsi, le prochain bâtiment de Cogedim à Mérignac s’inscrit dans le principe biophile. Par ailleurs, le bâtiment s’inscrit également dans la trame verte du parc Innolin. Il va s’implanter au cœur du parc Beaudésert classé “domaine boisé à conserver”. Il s’agit d’un immeuble tertiaire qui va regrouper toutes les équipes bordelaises du Groupe Groupama.

Pour maîtriser les principes biophiliques, Cogedim a notamment fait appel à un écologue. Ce dernier a réalisé un audit sur la biodiversité existante. En effet, la démarche biophilique consiste à prendre en compte le lien étroit qui relie les hommes à la nature. Ainsi, lorsque l’on ajoute cette dimension aux constructions, les bâtiments se pensent bien différemment. Leurs formes changent, les matériaux sont naturels, l’accès à la lumière naturelle change et les essences végétales verdissent le projet. Le nouveau projet de Cogedim pour Groupama a ainsi été pensé. D’un autre côté, si les constructions biophiliques ont un impact positif sur la nature, il y a d’autres retombées. 

En effet, selon une étude réalisée par Human Space la biophilie intégrée aux espaces de travail aurait de nombreuses retombées positives sur les hommes. Cary Cooper, professeur en psychologie organisationnelle et santé à l’Université de Lancaster s’est penché sur le sujet pour établir un bilan. Il part du principe que l’environnement de travail est un élément qui impact le bien-être des employés et leur performance. La vision du bien-être au travail semble aujourd’hui s’élargir au-delà de la simple question de profit et de productivité. On assiste plutôt à une recherche de sens au cœur des activités afin de se sentir bien et de ce fait d’être performant. Ainsi, de plus en plus d’entreprises prennent part à ce questionnement avec une vision large du travail et de sa place dans la vie des collaborateurs. 

La nature intervient en place centrale dans le débat. Effectivement, un objectif commun se dégage. Il s’agit d’échapper au béton et avoir un meilleur cadre de travail. La ville n’a plus tellement la côte, les hommes veulent se reconnecter à la nature. En prenant conscience des effets psychologiques du cadre de travail et de ce besoin de sens, les entreprises peuvent désormais penser à la biophilie.

L’étude dévoile que l’introduction d’éléments naturels dans les espaces de travail valorise la créativité, la motivation, la production et le bien-être. Selon 30% des employeurs interrogés dans le cadre de l’étude le style “durable” est le plus inspirant et enthousiasmant. D’un autre côté, l’étude montre aussi des niveaux de productivité supérieurs de 13% et 8 % pour les employés européens qui travaillent dans des espaces avec des éléments naturels. Ainsi, il s’avère que les espaces de travail qui suivent des principes biophilique ont un véritable potentiel. En effet, ils augmenteraient la créativité, la productivité et le bien-être. En ce sens, Cogedim, se lance dans le principe biophile avec son bâtiment pour Groupama 

Le bâtiment biophile de Cogedim, un équilibre parfait entre nature et bien-être

Le bâtiment biophilique de Cogedim a demandé de nombreuses compétences et savoir-faire. Pour cela, le promoteur s’est encadré notamment de Sinteo, AMO Environnement – Hubert Godet Architectes (HGA) – Otéis, bureau d’études / MOE d’exécution et Spie batignolles sud-ouest, constructeur. Spie Batignolles va notamment réaliser les travaux de préparation du terrain. En suivant, elle va procéder à l’aménagement des espaces autour des bâtiments. Les synergies positives entre les différents acteurs du projet vont donner naissance à un bâtiment qui se fond dans la nature. 

En effet, le bâtiment biophilique se compose d’une toiture végétalisée de 2 500 mètres carrés qui abritera des essences locales et nourricières pour la faune et la flore. Des nichoirs seront également présents pour abriter les oiseaux. D’un autre côté, l’éclairage ne doit pas perturber la biodiversité. En respectant la Trame Noire, les éclairages viennent éclore vers le sol et non vers le ciel.

Le parking du bâtiment sera en silo à cause de la présence d’eau dans les sols. Ce type de construction permet un impact environnemental moins important. Afin d’intégrer au mieux le parking dans le paysage naturel, des végétaux grimpants seront plantés pour recouvrir la façade. Une clôture végétale permettra également la traverse entre l’extérieur et l’intérieur. De plus, une zone de refuge a été créée avec une mare écologique pour sécuriser la faune du site pendant les travaux. Par ailleurs, pour le mobilier extérieur, la conception des éléments est faite uniquement avec du bois local.

Ainsi, le chantier a fait l’objet d’une charte de chantier à faible impact environnementaux. Cette dernière a notamment été signée par l’ensemble des acteurs du chantier. Cette charte vise aussi  à réduire au maximum les nuisances visuelles et sonores. Elle devrait également permettre de valoriser 90 % des déchets du chantier. Par conséquent, le projet ne laisse absolument rien au hasard pendant toutes les étapes. Il s’agit d’un projet ambitieux pour le groupe Cogedim mais aussi pour Groupama. En effet, Groupama, marque également ses engagements a travers ce nouveau bâtiment dont la livraison est prévue fin 2021 début 2022. 

Bâtiments durables en 2023, quelles avancées ?

Chaque année, la France franchit un pas de plus vers un secteur du bâtiment respectueux de l’environnement grâce à de nouvelles réglementations adoptées en début d’année. Depuis le 1er janvier 2023, des mesures significatives sont en vigueur pour la construction et la rénovation. La Responsabilité Elargie du Producteur pour les produits et matériaux de construction est enfin opérationnelle après des débats prolongés dans le secteur. Cette disposition exige que chaque acteur, fabricant ou utilisateur, prenne en charge la gestion de fin de vie des produits en collaboration avec des éco-organismes.

De plus, le déploiement du fonds vert concrétise une promesse formulée par la première ministre Elisabeth Borne en août 2022. Une enveloppe de 2 milliards d’euros sur quatre ans est allouée pour soutenir la transition écologique des collectivités locales. S’ajoute à cela une réserve de 1,2 milliard d’euros sous forme de prêts pour financer des projets concrets dans cette direction.

En 2023, une mesure clé de la Loi climat et résilience, votée à l’été 2021, entre en vigueur. Elle interdit la location de logements classés G+ au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Cela concerne les habitations dont la consommation d’énergie atteint ou dépasse 450 kWh/m2/an. Cette avancée réaffirme l’engagement croissant de la France pour une empreinte environnementale réduite dans le secteur immobilier.

Sources :  

“Construction d’un bâtiment d’inspiration biophilique d’envergure dans le parc Innolin de Mérignac” Spie Batignolles, communiqué de presse du 1 er juin 2021
Impact du design biophilique dans les espaces de travail” Rapport Human space

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