Il est sans surprise de constater que la crise sanitaire entraîne avec elle dans sa chute de nombreux marchés mondiaux. Le secteur viticole, aéronautique ou encore l'immobilier en font évidemment partis.

Business immobilier, prêt(s), pas prêt(s) ?

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Il est sans surprise de constater que la crise sanitaire entraîne avec elle dans sa chute de nombreux marchés mondiaux. Le secteur viticole, aéronautique ou encore l’immobilier en font évidemment partie. 

Retour fin 2019, où le marché de l’immobilier se portait encore bien. “Au troisième trimestre 2019, les prix des logements anciens restent dynamiques” rapporte l’Insee (1). Bien qu’étant déjà une belle constatation, les logements dits “neufs” se portaient également à merveille. En effet, “sur un an, la hausse des prix est en légère augmentation : +3,0 % entre le troisième trimestre 2018 et le troisième trimestre 2019, après +2,9 % et +2,6 %”, selon l’Insee. C’est un marché de l’immobilier florissant qui se voit aujourd’hui drastiquement freiné par une épidémie. Un secteur qui se doit de revoir ses priorités et s’adapter à la situation plus que chaotique.

Des propriétaires en quête de pouvoir d’achat

Des français inquiets, face à l’horizon économique 

La crise du Covid-19 impacte le quotidien des français depuis maintenant de longs mois. Après avoir vécu deux mois en confinement, où télétravail et télé école rythmaient le quotidien des Français, ils doivent maintenant faire face à l’après-confinement. L’interrogation de chaque citoyen devient alors réalité. La crise économique est bien là, et nous impacte tous. 

Incertitudes, hausse de certaines dépenses, baisse des revenus… ne sont que quelques conséquences auxquelles les Français doivent faire face. N’oublions cependant pas qu’en France, citoyennes et citoyens peuvent bénéficier du chômage partiel correspondant à plus de 80% de leur salaire d’origine. Aux Etats-Unis, ce sont des millions de citoyens qui se sont retrouvés sans emploi du jour au lendemain.

C’est cette incertitude de demain qui paralyse les Français à vivre et à consommer comme ils le faisaient auparavant. En effet, après la frénésie des provisions de produits alimentaires durant le confinement, “la perte d’activité économique aurait notamment été divisée par presque deux” depuis, selon l’Insee (2). 

Ce manque de pouvoir d’achat entraîne évidemment avec elle un manque d’engagement des Français dans des projets immobiliers. De l’autre côté : celui des banques, l’instabilité financière ne favorise en rien l’obtention d’un prêt immobilier.

Les banques jouent la carte de la sécurité

Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) vient d’annoncer une nouvelle mesure qui risque de largement pénaliser les primo-accédants. 

Cette mesure consiste à refuser un emprunt supérieur à une durée de 25 ans et d’empêcher tout endettement au-delà de 33%.

Les primo-accédants se définissent comme des individus qui n’ont pas été propriétaires d’une résidence principale durant les deux dernières années. 

Désormais, et jusqu’à nouvel ordre, avec cette nouvelle mesure, ils ne peuvent plus s’engager sur un projet d’emprunt immobilier. Cette mesure rappelle une nouvelle fois au secteur de l’immobilier qu’il faut s’adapter et changer ses plans d’attaque afin de conquérir une nouvelle clientèle tout en répondant aux besoins de sa clientèle actuelle.

C’est un nouvel enjeu, et pas des moindres, que le marché de l’immobilier se doit de prendre en compte.

De nouvelles options s’offrent à l’immobilier de demain

Le prêt collectif, l’aide au financement des travaux de copropriété

Certains acteurs immobiliers proposent toutefois des solutions pour pallier à cette crise économique. C’est le cas de La Centrale de Financement qui est l’un des leaders français du courtage en prêt immobilier. 

Cette dernière propose l’opportunité de diviser le montant d’un prêt par le nombre de copropriétaires et les subventions collectives et régionales soustraites. De plus, la Centrale de Financement propose d’alléger la charge administrative des syndics de copropriété. En effet, ce sont les courtiers de la centrale qui le prennent en charge. 

En ces temps de troubles économique mais également social, la solidarité est le meilleur allié qui puisse être pour chaque d’entre nous. Ce prêt permet non seulement de favoriser les relations humaines, mais apporte aussi une bonne nouvelle pour le marché de l’immobilier (qui en a besoin).

Cette solution propose de réconcilier les banques et les promoteurs immobiliers dans un même projet alors que ces deux acteurs économiques se tournent plutôt le dos en ce moment.

La location virtuelle et les opportunités du marché du neuf

Alors que beaucoup appréhendent l’avenir de l’immobilier au sortir du confinement, d’autres cherchent de nouvelles visions de le visualiser. C’est le cas de la location immobilière virtuelle. 

Imaginée pendant la période de confinement, elle permet de dématérialiser toutes les démarches menant à une location d’un logement physique, sans aucun contact physique du début à la fin de la procédure.  

D’autres encore voit l’avenir de l’immobilier de façon plus positif et plein d’espoir. 

La situation actuelle a soulevé des enjeux sociétaux, écologiques et économiques importants. La notion d’habitat va désormais jouer un rôle encore plus primordial qu’elle ne l’était auparavant. En effet, si il y a bien une chose que la crise du Covid-19 aura mis en lumière ; c’est l’importance du digital. Il parait donc évident à l’avenir d’investir et de faire construire des logements neufs aux concepts innovants. Il s’agit là certainement d’un vrai tremplin pour l’immobilier d’aujourd’hui. 

On peut alors imaginer la construction de parkings dédiés aux vélos, des équipements pour voitures électriques ou encore des espaces multifonctions et connectés. La période serait même propice à ce genre d’investissements selon MonEmprunt.com, société de courtage immobilier digitalisé. 

Bien que le Covid-19 entache de nombreux secteurs et de nombreuses industries, la France voit son économie tourner peu à peu de nouveau. Une multitude de marchés verra son activité impactée durant encore de nombreuses années. Mais n’est-ce pas dans ces périodes inédites et critiques que toute bonne entreprise se doit de rebondir ? L’immobilier fait partie de ces industries touchées très largement par la crise engendrée par le Covid-19. Ce secteur doit se battre contre la baisse considérable du pouvoir d’achat des citoyens français et les nouvelles restrictions plus que contrariantes des banques. Une bataille qui a déjà commencée.

Sources

La Centrale de Financement 

MonEmprunt.com : https://www.monemprunt.com/

  1. Au troisième trimestre 2019, les prix des logements anciens continuent d’augmenter, de l’Insee, du 6 janvier 2020 : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4255619
  2. Conjoncture de l’économie française, de l’Insee, du 17 juin 2020 : file:///home/chronos/u-5e700e22a7a2cc7d6de201d585db52f85816320b/MyFiles/Downloads/point-conj170620_activ.pdf
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