Femme prenant en photo chaussures pour vente en ligne

Le Business Digital enfin accessible

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Le Business Digital, souvent qualifié de trop cher ou trop compliqué, apparaît enfin comme une solution accessible. Par business digital, on entend toutes les solutions numériques et digitales permettant de gérer et faire des affaires en ligne. En effet, le digital est depuis de nombreuses années maintenant porteur d’opportunités business. Croissance du chiffre d’affaires, acquisition, gestion de la relation client, visibilité… Les champs d’actions en ligne sont illimités. Aujourd’hui, plus qu’une possibilité, le Digital devient même est condition sinequanone de la survie des entreprises et de leur développement. S’il n’est pas encore facilement adopté par les entrepreneurs c’est plus par inquiétude de ce que cela implique (financièrement, structurellement, temporellement), que parce que les avantages sont incompris.

En réalité, les bénéfices d’une interface en ligne sont généralement clairs, tant pour les dirigeants que pour leurs clients. Disponibilité des produits, gain de temps, variété de l’offre, accessibilité 24h sur 24… Le Digital répond à la plupart des attentes des consommateurs. Ainsi, selon le Conseil du Commerce de France (CDCF), 7 clients sur 10 se renseignent sur Internet avant de se déplacer en magasin. 

Malgré des arguments séduisants, la transformation digitale peinent à se frayer un chemin au coeur des entreprises, toutes tailles confondues. Pourtant, le Business Digital, plus qu’une extension de l’existence physique d’un magasin par exemple, peut être son alter ego virtuel. Une aubaine en cas d’obligation de fermeture des points de vente physique, aussi bien que dans une situation plus sereine…

Le confinement, meilleur ambassadeur de la transformation numérique

Avec le confinement et devant le fait accompli, le Digital a soudain revêtu une allure plus séduisante. Avec internet, si un potentiel client recherche un service proposé par une entreprise mais que cette entreprise n’est pas en ligne, c’est comme si elle n’existe pas. L’entreprise ne vit donc que sur sa clientèle actuelle et celle qui passera peut-être devant sa porte. Pourtant, beaucoup de commerces de proximité ne voyaient pas le Business via le Digital comme une opportunité. Les plus grosses craintes se sont réalisées avec le confinement. Désemparés par la situation, de nombreux commerçants ont heureusement pu bénéficier du soutien d’acteurs solidaires en cette période.

C’est par exemple le parti pris du Conseil du Commerce de France. Défendant déjà la valeur du numérique pour les commerce de proximité, le CDCF a mis en place une interface en ligne pour permettre aux commerces et artisans de passer le cap de la crise du Covid-19. Cette initiative solidaire permet aux consommateurs d’acheter des bons d’achats auprès des commerces et artisans inscrits. Ainsi, les commerçants maintiennent une trésorerie même si les ventes en magasins sont impossibles. Les acheteurs peuvent ensuite utiliser leurs bons d’achats soit après le confinement, soit en livraison ou en click and collect si le commerçant dispose des outils nécessaires.

Au-delà des commerces de proximité, c’est tous les métiers traditionnels qui, le dos au mur, se retrouvent à devoir passer au numérique. C’est notamment le cas des professions de services, habitués au contact direct avec la clientèle, tels que les agents immobiliers, les courtiers, les conseillers et consultants… Ainsi, la crise du Coronavirus a déclenché une transformation urgente du marché. Pour maintenir une activité économique pendant le confinement et par la suite, des solutions digitales telles que la signature électronique, les contrats en ligne, le paiement en ligne sont vite devenues incontournables.

Diversification et accessibilité des solutions pour le Business Digital

En dehors du cadre de la crise, différentes solutions dématérialisées existent justement pour faciliter la vie des entrepreneurs et des salariés.

Parmi les outils les plus fréquents, les marketplace permettent de vendre en ligne sans avoir son propre site internet. Regroupant différents vendeurs, elles ont l’avantage pour les clients de trouver en un même endroits des produits provenant de plusieurs boutiques. Pour les vendeurs, se mettre au digital business par l’intermédiaire d’une ou plusieurs marketplace est un moyen de mutualiser les outils. Ils bénéficient en outre de la notoriété de la plateforme, souvent plus grande que chaque vendeur indépendamment.

Toutefois, dans le cadre d’une stratégie à plus long terme, construire son propre site internet et la stratégie digitale associée peut aussi être plus bénéfique. Si cela demande au départ plus de budget, c’est surtout un moyen d’obtenir plus de retours (pas de commission à reverser à un intermédiaire, capitalisation sur sa propre marque, gestion directe avec le client, solution sur-mesure pour l’entreprise…).

Outre les plateformes de vente en ligne, des outils numériques de moins en moins chers voient le jour au service d’une gestion simplifiée. Signature en ligne, téléphonie facilitée, visites virtuelles, voire boutiques virtuelles, solutions de livraison… Les offres se multiplient et les coûts se réduisent.

Avec le confinement, beaucoup de prestataires ont même proposés leurs services gratuitement. C’est par exemple le cas de la startup Swikly. Dédié aux professionnels de tourismes, notamment les camping et les loueurs de voitures, elle propose la prise de caution dématérialisée. En évitant le chèque et le besoin de la rencontre physique, elle permet aux entreprises du secteurs d’encaisser du chiffre en prévision de la saison estivale.

E-réputation et fidélisation, capitaliser grâce au Digital

Avec le Digital, c’est toute l’image de l’entreprise qui est en jeu. Facilité à être contacté (et pas seulement par téléphone pendant les heures d’ouverture), accès aux informations, livraison… Les attentes des consommateurs augmentent au gré des innovations. Prendre le train en cours de route permet de valoriser la marque, de fidéliser la clientèle, de développer un environnement de confiance.

Pour cela des outils simples existent. A commencer par le Google My Business. Il s’agit de la petite fiche entreprise qui apparaît sur Google lorsqu’on fait une requête. On la trouve aussi bien sur la moteur de recherche que sur Google Map. Elle propose aux entreprises de renseigner horaires, adresses, offres, site internet… Rendant ainsi les informations utiles accessibles rapidement. Elle est idéale pour le Business Digital local. En effet, 2018 et 2019 ont vu un boom des requêtes Google finissant par “autour de moi”, “à proximité”. En réalité, le moteur de recherche révélait que 46 % des requêtes avaient un caractère local. Les clients cherchent donc en ligne une boutique avant de pouvoir s’y déplacer.

Par ailleurs, le Google My Business rassemble les avis laissés par les clients. Quand on sait que 88% des consommateurs lisent ces avis avant de réaliser un achat, que 31% des consommateurs sont disposés à dépenser plus si l’entreprise est bien notée et que cela sert la confiance en la marque, il serait dommage de s’en priver.

In fine, gérer sa présence en ligne permet également d’arbitrer les informations qui circulent sur son entreprise, ne serait-ce qu’en répondant aux questions posées et aux avis négatifs ou mensongers. 

Annuaires, sites de notations et d’avis, réseaux sociaux…, aujourd’hui, prendre en main sa présence digitale est une nécessité.

Sources :

Communiqué de presse du Conseil du Commerce de France et Petitscommerces, “Le numérique au service du commerce de proximité avec le Conseil du Commerce de France”, 8 avril 2020

“COVID et tourisme : Swikly propose son service gratuitement”, 4 mai 2020

Escal Consulting, “Le digital : le grand gagnant du confinement ?”, 4 mai 2020

Think with Google, à propos de la recherche de proximité

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