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Daniel Hall, Consul des Etats-Unis pour la Nouvelle-Aquitaine. Portrait

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Daniel Hall est arrivé à Bordeaux en août 2016, en qualité de consul des Etats-Unis, seul diplomate américain en Nouvelle-Aquitaine. Il est titulaire d’un MBA en commerce international de Thunderbird et un B.A. en relations internationales de l’Université William and Mary en Virginie. Daniel Hall parle français, polonais et russe.

Avant de prendre ses fonctions en Nouvelle-Aquitaine, le Consul était notamment en poste, au début de sa carrière, à Washington. Il s’occupait des affaires ukrainiennes et de l’Europe de l’Est.  Au cours de sa carrière, en poste au sud de l’Irak, à Basura, il était en charge de la section économique. Son rôle était notamment de faciliter les conditions de contractualisation des grandes compagnies pétrolières sur place.

Homme d'affaires - Costume

De Moscou à Cotonou, direction Bordeaux

Auparavant, il était en poste à Moscou, à Cotonou, ou encore à Varsovie, pendant trois ans, afin d’apporter une réelle vision économique et sociale du pays. L’objectif était également de faciliter la compréhension des grandes réformes sociales et de leur impact sur les affaires. Par exemple lorsque le gouvernement polonais a changé il y a quelques années le système des retraites. Cela a permis à certaines sociétés américaines de contribuer aux fonds de pension.

En Nouvelle-Aquitaine, le Consul a principalement une mission de facilitateur entre les acteurs économiques. En effet, le consulat de Bordeaux ne gère pas les démarches administratives traditionnelles. Il prend part aux démarches culturelles, économiques, commerciale, en complément de deux consulats généraux à Strasbourg et Marseille, et des trois consulats de Lyon et Rennes. Paris prend en charge l’ensemble des démarches administratives, à l’égard du public français, mais également des quelques 200 000 ressortissants américains en France.

Les Etats-Unis et Bordeaux, une histoire de longue date

Daniel Hall se déplace ainsi très régulièrement dans toute la Région, afin de disposer d’une vision de proximité de l’économie néo-aquitaine. Il faut savoir qu’historiquement, Bordeaux est le plus vieux consulat des Etats-Unis au monde. Dès 1778, avec le départ de Lafayette, la France apporte son aide militaire et morale dans la lutte pour l’indépendance des Etat-Unis; et également sur le plan commercial.

A Bordeaux, au quotidien, le Consul poursuit la gestion des dossiers de son prédécesseur. il veille notamment au respect de l’égalité de traitement des investisseurs américains, lorsque des négociations contractuelles sont en cours avec les intérêts français. Il intervient également afin d’appuyer les sociétés américaines dans leur entrée sur le marché français, tout en étant investi d’une mission de valorisation des Etats-Unis auprès des investisseurs potentiels, ainsi que pour les sociétés françaises souhaitant s’implanter aux Etats-Unis.

L’équipe du consulat est quasi permanente, et est constituée majoritairement de citoyens français, ce qui permet d’assurer la continuité des missions avec chaque consul.

En complément de sa présence régulière sur le terrain économique, Daniel HALL, au sein du consulat, participe activement aux événements d’impulsion conjointe des deux pays. Par exemple l’événement “Select USA » permet de présenter le programme du gouvernement américain sur le plan commercial aux investisseurs français souhaitant s’étendre aux Etats-Unis. Au sein de l’ambassade des Etats-Unis à Paris, il s’agit d’un véritable service externalisé du département Commerce du gouvernement américain. Le consul est ainsi un représentant local du programme à Bordeaux.

Daniel Hall, promouvoir les investissements franco-américains

Afin de promouvoir ce programme, le Consul intervient notamment auprès des représentants de la Région, de l’ADI ou encore d’Invest in Bordeaux. Un travail du quotidien qui permet de mieux situer pour les investisseurs les problématiques à aborder. Il s’agit d’un programme initié sous Obama et se perpétuant sous Trump. Le sommet annuel de l’évènement a lieu à Washington du 20 au 22 juin 2018. Plus de trois mille participants attendus, principalement des sociétés à l’étranger souhaitant s’implanter aux Etats-Unis. En outre, les représentants en charge du développement économique des cinquante états. Trois jours d’échanges, d’entretiens, afin d’identifier les opportunités de croissance. Le but de ce programme est “d’aider de manière ouverte et objective” les sociétés étrangères à investir ou à s’implanter aux Etats-Unis. Une manière d’appréhender au plus juste le business à l’américaine, et ses règles, et de détecter les bons interlocuteurs.

A Bordeaux, avec le déploiement de la LGV il y près d’un an, Paris et son écosystème business paraît plus accessible. Il y a ainsi la possibilité d’un aller-retour dans la journée. Est-ce l’un des effets ? Les touristes américains, déjà attirés par Bordeaux, se font de plus en plus nombreux. Ils sont sensibles notamment aux croisières fluviales, ou encore à la beauté des vignes.

De la LGV au coworking choisi

Ainsi, avec la LGV, les Parisiens en poste peuvent faire “le choix de Bordeaux”, travailler à domicile ou en coworking. Un environnement propice aux affaires, puisque selon le baromètre KPMG, les investisseurs sur le marché français sont plutôt satisfaits.

“Je rappellerais la loyauté, l’engagement des gens de la région envers l’amitié franco-américaine que je constate tous les jours. C’est un lien spécial qui nous a soudé et qui nous soudera dans les bons comme dans les mauvais moments.”

Un business où le plus important afin de construire une relation d’affaires pérenne est l’installation d’une confiance réciproque. Une confiance garantie par un contrat clair, complet et sans équivoque, permettant de cadrer les liens business avec sérénité.

Source :

Consulat des Etats-Unis

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